Désignant à l’antiquité l’habitant des autres cités que Athènes, le terme de métèque, a obtenu une connotation péjorative au 19e sc. Redevenu d'actualité en 1969 avec la chanson du chanteur Georges Moustaki et en 2006 par Joey Starr, le terme métèque occupe une place primordiale dans le travail de Rahmaninankirahina.
Le 20 Octobre, au Dissident Club fondé par le journaliste Taha Siddiqui et qui réunit "tous les dissidents du monde", Amalia R. nous a parlé des fantômes du passé et du futur. On a également parlé de la critique contre l’uniformité sociale qui se reflète également dans son
travail environnementale. La série du Jardin d’essai est basé sur un dessin publié au n°61 du Journal de Voyage datant de 8 septembre 1878. Ce dessin d’archive illustre un article qui raconte une plante carnivore qui attaque un corps féminin. D’après ce récit d’ensauvagement environnementale, l’événement a lieu à Madagascar et il a été célébré par le mahorais qui regardaient la scène.
Diplômée de la conservation et toujours en exercice en domaine avec les musées nationaux tels que le Musée Branly, chez Amalia Rahmaninankirahina, la notion de multitude porte une place majeure dans son travail. Exposée deux fois à la Biennale
de Dakar, à la Galerie Richard Taitinger à New York ainsi qu’au Palais de Tokyo l’artiste vivant et travaillant en région parisienne a une carrière internationale.
